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Exposition
BIENNALE DE L’IMAGE TANGIBLE – 4e édition

Du 07 AU 27 NOVEMBRE 2025

VERNISSAGE du 100ECS – vendredi 07 novembre à partir de 18h30

 

La Biennale de l’Image Tangible présente une sélection d’œuvres d’artistes qui tendent à s’émanciper d’un usage classique du médium photographique.

Que ce soit à la recherche de nouveaux supports, de techniques hybrides ou d’un nouveau rapport à la réalité, cet événement tend à démontrer que la photographie ne cesse jamais d’inventer. En cela, la Biennale de l’Image Tangible accompagne l’émergence de nouveaux langages et de nouvelles pratiques liés à la photographie : une photographie qui bouscule les hypothèses du réel, une photographie qui change de nature, de forme et de postulat, et qui participe ainsi à un élargissement du champ de sa discipline.

Pour cette quatrième édition de la Biennale de l’Image Tangible, une cinquantaine d’artistes ont été sélectionnés et seront exposés lors d’un mois de Novembre d’expositions et d’événements situés dans l’Est et le centre de Paris, autour d’une exposition centrale à l’Espace Niemeyer (vernissage le 06.11) et d’expositions dans 5 lieux partenaires à Paris.

Le 100ECS est heureux de participer du 7 au 27 novembre à cette Biennale en exposant 6 des artistes  lauréat(e)s.

ARTISTES

 Ivan MURIT | Alice PALLOT & Jonàs FORCHINI | Kia SCIARRONE | Dora TISHMANN | Maxim ZMEYEV

LIEUX PARTENAIRES

  • Le 100ECS – 100 rue de Charenton, Paris 12 // du 07 au 27.11.2025 – Vernissage le vendredi 7 novembre à 18h30
  • L’espace Niemeyer – 2 Pl. du Colonel Fabien, 75019 Paris
  • Galerie Plateforme – 73 Rue des Haies, 75020 Paris
  • Galerie Julio artist-run space – 13 rue juillet, 75020 Paris
  • Nouveau centre néerlandais – 22 Av. Victoria, 75001 Paris
  • Fisheye Gallery  – 2 Rue de l’Hôpital Saint-Louis, 75010 Paris

ÉVÉNEMENTS DE LA BIT

  • 6 expositions – 50 artistes
  • 2 concerts multimédias
  • 2 parcours week-end
  • 1 prix atelier Martel
  • Lectures de portfolios

 

 

ARTISTES exposés au 100ECS

Ivan Murit

Né en 1990 à Strasbourg.

Ma fascination pour les formes naturelles et mon intérêt pour les sciences du vivant m’ont amené à me servir d’algorithmes qui modélisent les phénomènes naturels ou du moins à m’inspirer de ces observations et de ces savoirs. Je recherche par là un certain degré de naturalité dans mes réalisations. En mettant en place des systèmes qui vont former les images plutôt que de les faire directement, ces dernières acquièrent une forme d’autonomie. Ce moment génératif peut être qualifié de morphogenèse, terme utilisé en biologie pour désigner la mise en place autonome des formes que prennent les organismes lors de leur développement.
Je me concentre sur l’exécution physique des images en y intégrant la question matérielle de l’impression. Dans ce cadre je m’intéresse particulièrement aux différents processus d’impression numérique qui me permettent une plus grande maîtrise plastique du résultat. Dans cette même logique, et de par mon cursus à cheval entre art et design, je me suis penché sur la notion d’outil de production d’image.
Mon travail vient régulièrement en questionner les limites. Une grande partie de mes œuvres prennent la forme d’outils, que ce soit des logiciels, des outils d’impression ou des détournements d’outils existant. Cette pratique de mise en place de processus vient interroger les façons dont nous manipulons les images à l’ère de l’informatique et de l’automatisation. L’évocation du vivant et du naturel apporte un contrebalancement, me permettant une approche critique des technologies et des sciences, sans toutefois les opposer. J’aimerais préciser que ce qui m’a poussé ici n’est pas seulement un attrait mental mais aussi des expériences vécues en milieu sauvage. Un état particulier d’observateur immergé. État que je retrouve facilement une fois entouré de plantes et d’insectes. C’est peut-être pour cela que mes réalisations sont souvent au service d’un résultat visuel immersif et d’une certaine expérience sensorielle.

https://ivan-murit.fr/

Alice Pallot (FR, 1995) ) vit et travaille entre Paris et Bruxelles (FR/BE).

Son travail questionne l’impact des activités humaines sur l’environnement. Empreintes d’un imaginaire science-fictionnel, ses photographies dévoilent des problématiques invisibilisées.
Alice Pallot mène des enquêtes d’anticipations sur les territoires qu’elle investit aux côtés de scientifiques et de militants : elle questionne un futur proche en traduisant les données scientifiques qu’elle recueille lors de ses investigations.
Alice Pallot est diplomée d’un Master de photographie à L’ENSAV La Cambre (BE) en 2018. Elle expose dans des institutions, festivals internationaux dont la Maison Européenne de la Photographie (France), la Biennale de Daegu (Corée), le musée de l’Élysée (Suisse), le festival FotoRio (Brésil). En 2024 Alice Pallot est lauréate des RJPI à la Villa Perochon et du prix Nouvelles écritures de la photographie environnementale avec la Gacilly et Leica. Elle est représentée par Hangar Gallery et devient lauréate du prix Clim’art en octobre 2025.

https://alicepallot.com/

 

Jonás Forchini, (Gérone, Espagne), photographe et artiste visuel, se concentre principalement sur des problématiques environnementales liées au milieu marin. Depuis 2018, il associe la plongée sous-marine à sa pratique photographique pour réfléchir à la dualité entre le visible et l’invisible dans le paysage sous-marin. Ses explorations se concentrent sur des lieux du littoral méditerranéen et atlantique souvent négligés d’un point de vue esthétique : embouchures de deltas, zones d’érosion côtière et territoires industrialo-portuaires. À travers son travail, Forchini cherche à questionner l’imaginaire collectif autour des fonds marins, en proposant une reconfiguration de ce concept, notamment dans les mers locales, afin d’aborder des enjeux environnementaux liés aux littoraux en mutation.
Il a suivi une formation en arts plastiques à l’Escola d’Art d’Olot, tout en exerçant simultanément une activité de photographe pour plusieurs journaux locaux. En 2017, le centre international d’EFTI Madrid li attribue la bourse d’études Roberto Villagraz pour se spécialiser dans les projets dans le domaine de la photographie d’auteur, en le terminant avec distinction. Par la suite, il a poursuivi ses études de photographie à l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, où il a obtenu son diplôme en mai 2023.
Il réside actuellement à Arles, où il poursuit sa recherche en tant que plongeur-artiste. Parallèlement, Forchini intervient comme plongeur-opérateur dans des missions d’archéologie sous-marine. En Espagne, il participe à des campagnes de fouilles archéologiques dirigées par le Centre d’Archéologie Sous-marine de Catalogne (CASC/MAC), où il se concentre sur la documentation scientifique des vestiges immergés à travers la 3D appliquée à l’architecture navale. En France, ses collaborations avec le Musée départemental Arles antique (MDAA) et le Centre Camille Jullian (CCJ/CNRS) s’inscrivent principalement dans le cadre de missions de prospection, au cours desquelles la photographie sous-marine vise à repérer, inventorier et contextualiser un patrimoine lié au commerce d’époque antique.
Forchini contribue également, en tant qu’artiste invité, à des projets d’éducation à l’image et de promotion du plurilinguisme entre la France et l’Espagne, portés par l’Institut français de Madrid.

https://www.jonasforchini.com/

Kia SCIARRONE

Né en 1989 en Iran.

Kia Sciarrone est un artiste visuel basé à Vienne. Il a commencé son parcours artistique en se concentrant sur l’autoportrait comme moyen d’explorer l’identité personnelle et queer. Dans son art conceptuel, Sciarrone explore les facettes nuancées de l’identité queer, s’inspirant de ses expériences personnelles et des impressions spontanées de son environnement. À travers des images évocatrices et des compositions soigneusement construites, il invite les spectateurs à s’intéresser aux complexités du genre, de la sexualité et de l’héritage culturel. Son art sert non seulement de forme d’introspection, mais aussi d’appel discret à la diversité et à l’inclusion.

Sciarrone a reçu la bourse d’excellence 2022 de l’Université des arts appliqués de Vienne et la bourse d’État 2021 pour la photographie du ministère fédéral autrichien des Arts et de la Culture. Son travail a été exposé à l’échelle internationale, notamment à Vienne, Bruxelles, Norwich, Amsterdam, Bratislava, Rotterdam, Milan, Denver, Montpellier, Berlin et Londres.

https://kiasciarrone.com/

Dora TISHMANN

Née en ex-Yougoslavie (Serbie).

Diplômée de l’Université des Beaux-Arts de Bucarest, elle s’est principalement consacrée à la photographie ces dernières années puisant son inspiration dans les mythes de la création et des origines de l’univers.

Transformer, métamorphoser, animer sont des choses qu’elle expérimente dans ses différentes séries photographiques, pour aborder des thèmes autour du corps, de l’écriture, de la matière, de l’invisible.
Dans son travail récent sur la matérialité de la lumière, elle utilise l’électricité comme médium.

https://doratishmann.com/

Maxim ZMEYEV

Née né en 1987 à Saint-Pétersbourg (URSS), est artiste et photographe.

Il commence comme photojournaliste en Russie et en Europe de l’Est pour Reuters et l’AFP, couvrant des événements politiques majeurs. Diplômé de l’École Rodtchenko à Moscou en 2021, il y initie une pratique plus expérimentale. Après l’invasion de l’Ukraine, il quitte la Russie en 2022 et s’installe à Marseille, où il poursuit une recherche axée sur l’image virtuelle, la matérialité photographique et les récits post-numériques.
Sa pratique interroge les liens entre environnements vidéoludiques et procédés photographiques anciens. Il utilise le jeu vidéo comme médium esthétique et critique, capturant des images in-game qu’il transpose en tirages manuels (kallitype, héliographie, etc.). Ce passage du pixel à la matière ralentit le flux numérique, révèle des détails invisibles, et donne une tangibilité nouvelle aux univers simulés.
À travers ces gestes, il questionne les logiques de légitimation du regard, les normes visuelles et les formes de contrôle dans les mondes immersifs. Les espaces vidéoludiques deviennent des terrains d’étude des subjectivités contemporaines, oscillant entre standardisation et résistance.
Son approche s’inscrit dans une pensée post-numérique, où la photographie devient hybride — entre simulation et empreinte. En matérialisant ces fragments d’univers virtuels, il propose une lecture sensible de nos imaginaires numériques : comme un carnet de route oublié ou la cartographie d’un monde inventé. Ses œuvres font partie des collections du Musée d’art multimédia de Moscou (MAMM) et de collections privées.

https://maximzmeyev.com/